Mais quand aura lieu l'indemnisation des Harkis ?
C’est une question qui taraude l’ensemble des Harkis qui ont servi le tricolore républicain: quand sera versée cette indemnisation tant promise ? Mais jamais servie…
Ce salaire rétroactif tarde, en effet, à être distribué.
- Interlude étoiliste: Les racines de Messali Hadj sont-elles kabylo-albanaises ? (Réponse courte: non)
Une rétention administrative qui est particulièrement mal vécue par cette harkisphère ô combien francophile.
Eux qui furent 57 000 à se sacrifier pour défendre les intérêts français au Maghreb – avec 132 années de présence au compteur.
📻« Camps de harkis : la famille d'un militaire privée d'indemnisation attaque l'administration »
— Groupe de recherche Achac (@ACHAC_Officiel) September 25, 2024
À l'aune de la Journée nationale d’hommage aux Harkis, aux moghaznis et aux personnels des diverses formations supplétives et assimilés...
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L’injustice serait de ne pas tendre une main financière.
Et c’est pourquoi le mercredi 23 février 2022, le gouvernement de Jean Castex a promulgué une loi inscrivant dans le marbre l’obligation de venir réparer les préjudices anciennement subis par les familles de ces combattants.
- Parenthèse comptable: Existe t-il une liste des « Harkabyles » de la wilaya Amazigh de Bordj Bou Arreridj ?
Un moindre mal au regard des supplice vécus lors de l’arrivée en métropole.
Enfermés dans des camps, ce traitement ingrat n’est pas sans rappeler les heures les moins éclaircies de notre Histoire.
En cette journée du 25 septembre, ayons une pensée pour les #harkis et leurs familles.
— Nadine Lechon Ⓜ️ (@NadineLechonRN) September 25, 2024
Français par le sang versé, ils se sont sacrifiés pour la France entre 1954 et 1962. Ils étaient 500 000 mais une poignée seulement d'entres eux parviendra à survivre.
Ne les oublions pas. pic.twitter.com/WX6EyVKH5T
Depuis lors, le processus d’indemnisation suit son progressivement cours: ceux qui furent parqués – de 1962 à 1975 – peuvent espérer désormais toucher jusqu’à 17 000 euros.
Si le dossier a été déposé et traîté à temps par la Cour européenne des droits de l’homme (ou CEDH), les premiers versements seront effectués à partir de février 2025.
Bien évidemment, cette indemnisation n’est que trop tardive par rapport au mal qui a été commis.
Mais cette réparation sonnante et trébuchante a au moins le mérite de matérialiser concrètement l’acte de contrition de la République.