La liste "cachée" des Harkis de la wilaya de Khenchela

La liste des braves Harkis de la wilaya aurésienne de Khenchela a t-elle une existence quelconque ?

C’est une question qui agite un certain nombre de berbèronautes issus de l’Algérosphère.

Les francophiles sont innombrables dans cette région qui porte le nom de la fille de la Reine Kahina.

Parmi ceux qui ont épousé Marianne sur le champ de bataille, certains ont péri, quand d’autres ont traversé la Méditerranée.

Ce sont ces Histoires – souvent très complexes – qui ont parfois nourri une certaine forme de perplexité.

S’est par exemple posé la question de l’indemnisation de ces combattants indigènes et de leurs descendants: à quelle hauteur ces derniers doivent-ils être rétribués par la République ?

C’est pour répondre à cette question légitime qu’a été crée – le mercredi 23 févier 2022 – la Commission nationale indépendante des Harkis (CNIDH).

Grâce à cet organisme, le traitement des versements de l’indemnisation s’est considérablement accéléré.

Néanmoins, pour bénéficier de cette rétribution, encore faut-il se manifester auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (ou CEDH).

Or, c’est aux Archives nationales d’outre-mer (ou ANOM) que se trouve le nom de toutes celles – et de tous ceux – qui ont versé leur sang pour servir l’idéal républicain.

Par exemple, vous trouverez le dossier militaire du bisaïeul kabyle de Jordan Bardella – un certain Mohand Seghir Mada – qui a patriotiquement servi la France au Levant entre 1923 et 1925.

Ce dernier serait particulièrement fier de son arrière-petit-fils – tricolore jusqu’au caleçon – qui est depuis devenu l’une des personnalités politiques les plus influentes de la patriosphère.

Une ascension inter-générationnelle qui fait toute la beauté de la République.