Où trouver la liste des Harkis de la wilaya de Tizi Ouzou ?

Nombreux sont les kabylonautes qui cherchent à mettre la main sur la liste des nobles et vaillants Harkis originaires de la wilaya de Tizi Ouzou.

En effet, nombreux sont les guerriers issus de la kabylosphère qui ont tout sacrifié pour la France.

• Interlude messalien: Saviez-vous que le drapeau algérien fut crée dans une chambre de bonne mansardée jouxtant le Père-Lachaise ?

De Mohand Seghir Mada – l’arrière grand-père paternel de Jordan Bardella – à Mohammed Chérif Adjani – le père de l’actrice du même nom – la Kabylie a passionnément servi la patrie de Voltaire sur le champ de bataille.

Un sang Amazigh qui fut injecté dans les veines de la République pour mieux la revitaliser.

Tizi ouzou c'est en Kabylie pas en République de harki

— ۞ Averroès ⵣ (@Merinide1215) July 22, 2024

Hélas, la plupart de ces noms sont presque tombés dans l’oubli mémoriel.

Fort heureusement, l’État français a mis sur pied – en février 2022 – une « Commission nationale indépendante des Harkis » (ou CNIH).

• Pause linguistique: Sauriez-vous traduire l’expression « Bela Fou Mouk » ?

Présidée par l’ancienne député Françoise Dumas, cette organisation sert de support administratif à l’ensemble des membres de ce que l’on peut appeler la « harkisphère ».

C’est donc les premiers à contacter si vous souhaitez obtenir le nom d’un de ces militaires indigènes.

Dans la photo t’envoie 10 harki la en l’occurrence c’est tout les kabyles de bejaia tizi ouzou. Harki veux dire trahir l’Algérie si tu sais pas mehenni et un harki

— OGCD ❤️🖤🇵🇸 (@OGCD10) October 19, 2023

Et pour obtenir la liste des Harkis kabyles de la wilaya de Tizi Ouzou, il vaut mieux consulter les Archives nationales d’outre-mer (ou ANOM).

En effet, l’annuaire des « Harkabyles » est trouvable – non pas sur le site en lui-même – mais aux Sections administratives spécialisées en Algérie (ou SAS). 

Témoignage de Harkis d’un camp près de Fréjus. (© Capture d’écran Ina.fr | Émission de Télévision Française 1 | Journaliste: Jean Lefevre)

En 1962, on estime qu’ils étaient aux alentours de 40 000 à arriver officiellement en France métropolitaine.

Devenant, au fil du temps, une diaspora dans la diaspora.