Halima Bourokba-Bendjedid, la Première dame la plus élégante de l'Histoire algérienne

Successeure de Madame Anissa Boumédiène — née el Mansali — Halima Bourokba-Bendjedid a brillé — au cours du mandat de son mari — de par l’extrême raffinement de son apprêtement.

De 1979 à 1992, elle fut l’ambassadrice (quasi-officielle) de l’élégance algéroise.

En déplacement à l’étranger, aux côtés du Président Chadli Bendjedid, elle a fait la fierté du peuple DZ.

Pourtant, rien ne prédisposait cette institutrice oranaise à un destin aussi somptuaire.

Portrait du Président Chadli Bendjedid aux côtés de son épouse, Halima(© Capture d’écran | Chaîne de Canal Algérie sur YouTube | Date: 29 octobre 2017)

Issue de la haute beurgeoisie mostaganémoise, cette dernière avait deux qualités évidentes dans son escarcelle: sa beauté et son érudition. 

Elle occupait alors un poste de surveillante dans un lycée de la ville.

Loin, très loin, des cymes du pouvoir des années 70.

Or, le Bendjedid de cette époque-là était déjà marié avec une femme originaire de Tarf, appartenant d’ailleurs à la famille de Boudjemaa Talai, l’ex-ministre des Travaux publics et des Transports.

Halima Bourokba Bendjedid Ronald ReaganCe court documentaire se trouve au sein des archives reaganiennes. Il traite de la visite de Chadli Bendjedid et de son épouse, Halima, à la Maison Blanche, lors de la journée du 17 avril 1985. (© Capture d’écran | Chaîne de Reagan Library sur YouTube | Source: Records of the White House Television Office (WHTV) | Courtesy Ronald Reagan Presidential Library | Date: 31 octobre 2017)

Et pourtant, le hasard du destin a fini par faire croiser leurs deux chemins.

Réputée coquette, elle a — de par la distinction de sa toilette — haussé le trône de son pays au petit Royaume des « First Ladies ».

Lors du déplacement de la délégation algérienne à Washington DC, au printemps 1985, elle est apparue resplendissante aux côtés de Nancy Reagan, l’épouse du Président étasunien.

La presse américaine s’est même montrée élogieuse à son sujet, preuve de l’éclat de son charme quasi-aristocratique.

Rencontre entre Mitterrand et Bendjedid à Paris. Rencontre entre Mitterrand et Chadli Bendjedid à Paris, en novembre 1983. (© Capture d’écran Ina.fr | Chaîne de INA Politique | Date: 2 juillet 2012)

Cette Dame a tenu le rang qui était jadis le sien.

Très régulièrement, des algéronautes témoignent de leur gratitude pour celle qui les a sublimés.

Citation de Halima Bendjedid BourokbaCitation extraite d’un article paru dans le quotidien Echourouk, dans la soirée du 10 janvier 2016.

Plus d’une décennie d’ambassadorat qui a fixé sa place dans la postérité.

Le mandat de son époux ayant pris fin le 11 janvier 1992, à la suite de la victoire du F.I.S en décembre 1991, elle est par la suite retournée à la vie civile.

Loin des affaires, elle s’autorise parfois à intervenir dans les médias pour témoigner sur cette période extraordinaire de sa vie.

1 réflexion sur “Halima Bourokba-Bendjedid, la Première dame la plus élégante de l’Histoire algérienne”

  1. Ping : Josie et Frantz Fanon, une partition décoloniale jouée à quatre mains

Les commentaires sont fermés.