Hommage au moudjahid Omar Khali, le mari de Djamila Boupacha
Homme de l’ombre d’une moudjahida immortalisée par Picasso, Omar Khali a lui aussi répondu à l’appel du devoir de l’ALN.
En effet, il fait partie de tous ces fidaïs de 54-62 qui ont permis à l’Algérie d’émerger politiquement.
- Intermède pataouète: Connaissez-vous la formule la plus répandue au sein de la communauté pied-noire ?
Le sang des martyres a ainsi permis de féconder les sillons de la liberté retrouvée.
Une terre corrompue jusqu’en 1962 par le poison du colonialisme occidental.
C’est non sans admiration que Sonia Devillers a pu mettre à l’honneur cette militante décolonialiste. (© Capture d’écran | Chaîne de France Inter via YouTube)
La gratitude des 45 millions de citoyens de la République Algérienne Démocratique et Populaire est immense envers ces chahids.
Innombrables sont les rues d’Alger qui portent le nom de ces héros de la Révolution décoloniale.
- Intervalle militaire: Ahcène Mahiouz – le bras droit du colonel Amirouche – a t-il été berné par la ruse du capitaine Paul-Alain Léger ?
Marié à une icône de cette période historique, Monsieur Khali fut aussi l’un des artisans de cet affranchissement collectif.
C’est donc tout naturellement qu’il a eu droit aux honneurs posthumes.
Laïd Rebigua, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, lui a publiquement rendu hommage.
Tout comme Monsieur Brahim Boughali, le président de l’Assemblée populaire nationale (ou APN).
(© Capture d’écran | Source gallica.bnf.fr / BnF | Journal: La Défense : organe de la Section française du Secours rouge international | Date: 1er juillet 1960)
Sachant que le mari de la moudjahida Boupacha a exercé la fonction de député au cours de sa carrière.
D’une extrême discrétion, il s’employait de son vivant à servir sa patrie sans ostentation médiatique.