Ali Messali Hadj: qui est le fils du père spirituel de l'indépendance algérienne ?

L’héritage est une charge qui est parfois difficile à supporter pour une nation en bas âge.  

Surtout quand l’« hériteur » en question s’appelle Ahmed Messali – dit « Messali El-Hadj ». 

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Ce dernier a légué au peuple algérien un patrimoine immatériel considérablement substantiel.

Sans lui, point d’éveil identitaire, et donc point d’élan révolutionnaire. 

« Belhafaf, porte-drapeau de la manifestation du 1 er mai 1945 à Alger, tombera criblé de balles parce qu’il tenait précisément le drapeau national algérien vert, blanc, frappé d’une étoile et d’un croissant rouges à la rue d’Isly », rapporte Ali Messali, fils du leader

— Votre Culture Algérienne (@histoirealger) September 11, 2022

Il est le père spirituel d’une Algérie post-moderne, affranchie du joug colonial criminogène.  

Marié à une femme française originaire de Lorraine – une certaine Émilie Busquant – il est aussi le père biologique d’un garçon, Ali – né le mardi 8 juillet 1930 à Paris – et d’une fille, Djanina – venue au monde le samedi 16 avril 1938 à Alger.  

Deux héritiers mémoriels qui ont tous les deux porté fièrement l’écusson de la Révolution.  

Le fondateur de l’Étoile nord-africaine a passé l’essentiel de son existence dans les geôles colonialo-françaises. 

Lorsque son épouse décède à Alger – le vendredi 2 octobre 1953 – il est alors incarcéré dans un centre pénitentiaire niortais.   

Ses deux enfants ont été tragiquement coutumiers des aller-retour en prison au cours de leur jeunesse.

Un sacerdoce carcéral qui leur a permis de forger cette conviction profonde qu’une Algérie nouvelle devait enfin voir le jour. 

Décédé le samedi 29 mars 2008 à Cires-lès-Mello – dans l’Oise – Ali Messali Hadj a porté toute sa vie le flambeau de la mémoire de son illustre père.

Il était alors âgé de 77 ans, 8 mois et 21 jours.