Adopte un T-shirt: "One, Two, Three, Viva Émilie"
Connaissez-vous Émilie Busquant – la mère fondatrice du décolonialisme nord-africain ?
C’est elle qui a conçu le drapeau algérien de ses propres mains.
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Épouse d’Ahmed Messali – dit Messali El-Hadj – cette Dame s’est battue bec et ongle pour que son peuple de cœur soit affranchi des chaînes coercitives de son peuple de sang.
Une Histoire singulière qui est aujourd’hui « mise sous le tapis » de la mémoire franco-algérienne.
Et quand bien même Émilie Busquant serait la créatrice du 🇩🇿, on n'en a strictement rien à faire puisqu'elle était et était marié à un indépendantiste.
— گ/ڭ، پ، ڤ/ڢ، چ، ژ (@BejitaAlNamek) December 6, 2022
Sans compter que le créateur est à débat.
Être Algérien ça peut être aussi de cœur, pas que de sang.https://t.co/sYYhnS9gzX pic.twitter.com/cOUpy4cNwd
Son invisibilisation est la conséquence directe d’une politique de réinformation historique cousue par les fossoyeurs mémoriels.
Sur les 44 millions de citoyens qui composent la République Algérienne Démocratique et Populaire, qui a conscience de son existence ?
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Il est donc temps de la réhabiliter sur la scène médiatique des deux pays.
Et quoi de mieux qu’un maillot « One, Two, Three, Viva Émilie » pour entretenir la flamme de sa mémoire ?
C’est un acte féministe à pas cher, qui peut faire sortir de l’oubli l’une des personnalités les plus sous-cotées de la Révolution.
À l’instar de la Kahina, c’est une insoumise qui s’est soulevée contre le joug de l’asservissement et de l’injustice.
Exhumer sa dépouille mémorielle pour la panthéoniser est donc un devoir militantiste.
Sans sa pugnacité de tous les instants, il n’y aurait probablement jamais eu de liberté algérienne.
